mardi 13 juin 2017

Communiqué - premier tour des élections législatives

La crise démocratique et politique actuelle se confirme : moins de 50% des électeurs de la 4ème circonscription du Nord se sont exprimés dans les urnes. Nous remercions ceux dont le suffrage s’est porté sur notre candidature : « L’Humain d’abord ! »

Nous avons été des ardents défenseurs de l’unité de la gauche de transformation sociale et écologiste. Nous regrettons le refus qui a conduit à cette division incompréhensible pour nos électeurs. Rassemblés, nous aurions eu une chance de porter des réponses de gauche aux crises sociales et écologiques au second tour.

Au lieu de cela, dimanche prochain, les électeurs auront le choix entre deux politiques de droite appliquant les mêmes vieilles recettes du libéralisme économique, conduisant à l’exclusion et la précarité. Nous en mesurerons les conséquences dans les tous prochains jours, à commencer par la remise en cause du Droit du travail, le chômage pour la jeunesse et la CSG sur les retraités, la retraite à 65 ans, etc...etc...

L’heure est maintenant à l’unité et à la mobilisation sociale ! Nous devons reconstruire l’espoir!


Pierre-Yves PIRA, Patrice CAPPELLE

vendredi 9 juin 2017

Notre bulletin de vote

Le 11 juin, un seul bulletin à déposer dans l'urne pour porter l'Humain d'Abord! dans la 4ème circonscription du Nord avec Pierre-Yves PIRA et Patrice CAPPELLE :



Vos candidats dans Liberté Hebdo

Liberté Hebdo consacre le numéro du 9 au 15 juin 2017 aux élections législatives du 11 juin 2017.

Tous les candidats soutenant l'Humain d'abord! et portant les couleurs du Front de Gauche sont présentés.

Pierre-Yves PIRA et Patrice CAPPELLE sont apparaissent en couverture et l'article qui leur est consacré rappelle leurs activités militantes, qu'elles soient associatives ou syndicales.


mercredi 7 juin 2017

Appel : « Nous refuserons une loi travail bis par ordonnance ! »


Cet article est en accès libre. Politis ne vit que par ses lecteurs, en kiosque, sur abonnement papier et internet, c’est la seule garantie d’une information véritablement indépendante. Pour rester fidèle à ses valeurs, votre journal a fait le choix de ne pas prendre de publicité sur son site internet. Ce choix a un coût, aussi, pour contribuer et soutenir notre indépendance, achetez Politisabonnez-vous.

Emmanuel Macron, à peine élu, se propose d’aller beaucoup plus loin que la loi El Khomri dans la liquidation du Code du travail.

Après l’utilisation du 49-3 par le gouvernement de Valls-Hollande, son projet est de passer en force, sans aucun débat au Parlement, par voie d’ordonnances. Lui qui clamait refuser le 49-3 sur sa propre loi de 2015, il fait pire en voulant « réformer au pas de charge » et empêcher tout débat.

Ce n’est pas acceptable et nous ferons tout pour l’en empêcher.

La position d’« Ensemble ! », mouvement pour une alternative de gauche et écologique.

Pour une révolution énergétique...

  

Ensemble ! réaffirme sa position pour une sortie du nucléaire militaire et civil, dans le cadre de la transition énergétique et de la nécessaire mobilisation contre la militarisation du monde.

Changer radicalement nos modes de production et de consommation énergétique doit prendre en compte les changements globaux dus au dérèglement climatique, l’épuisement des ressources et les objectifs de justice sociale. Il s’agit de sortir de l’addiction de nos sociétés aux énergies carbonées et nucléaires.

Un tel changement doit viser la sobriété, et rapprocher les lieux de production et de consommation. Chaque région doit être la plus autonome possible quant à ses productions énergétiques dans un grand pôle public de l’énergie

mardi 6 juin 2017

Les candidats « Front de gauche-Ensemble, PCF, citoyens » Pour une véritable politique de l'emploi

A les entendre, nous aurions, selon le député sortant et son adjoint messieurs Daubresse et Houssin, la chance incroyable de bénéficier en leur personne, d’experts économiques, connaisseurs des dossiers, quand les autres candidats sans doute seraient inexpérimentés, donc inefficaces. Conclusion évidente, il faudrait les réélire !!

Merci bien, on a déjà donné !

Notre secteur de la 4ème circonscription a perdu un nombre important d’entreprises et d’emplois dans tous les secteurs d’activité, et cela dure depuis de nombreuses années.

lundi 5 juin 2017

Vous avez dit "pauvreté"...

Pauvreté : les inégalités de revenus progressent, 36% des personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté ont moins de 19 ans

Les signaux d’alerte concernant l’augmentation de la pauvreté émanant des différentes associations, s’intensifient actuellement. Depuis une vingtaine d’années, les inégalités de revenus augmentent. Les années 2010 sont marquées par une baisse du niveau de vie des plus pauvres. Encore, ce 31 mai, un rapport de la Croix-Rouge alerte sur la paupérisation croissante des jeunes français. Faute de moyens, ils sont de plus en plus nombreux à renoncer à se soigner et à se priver régulièrement de repas pour certains d’entre eux. Le Secours Populaire pointe le délitement du lien social et la double réclusion subie par les plus âgés : pauvreté et solitude.

Pareillement, dans son « Rapport sur les inégalités en France, édition 2017 », l’Observatoire des inégalités explique : Les inégalités de revenus progressent parce que les plus favorisés en veulent toujours plus. Soit on assume le phénomène, soit on se donne les moyens d’une plus grande solidarité (voir ci-dessous le 4 pages reprenant en infographie des données extraites du rapport, reproduit avec leur autorisation).

La position du PCF sur la question de l'énergie

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, s'est adressé récemment aux salariés de l'énergie.

Dans la déclaration ci-jointe, il précise les positions du PCF sur la question de l'énergie:

- refus de la casse et du bradage du service public, livré actuellement aux puissances de l'argent ;

- attachement à un mix énergétique diversifié permettant l'indépendance ainsi que la réponse aux besoins sociaux, environnementaux et de sécurité ;

- création d'un pôle public de l'énergie qui garantisse droit à l'énergie pour tous, sans précarité et maîtrise publique sur la filière ;

- définition d'une véritable politique énergétique accentuant de manière urgente l’effort de recherche dans toutes les directions, pour se donner les moyens de lutter efficacement contre le réchauffement climatique.

Il reprécise la différence d'approche du PCF concernant le nucléaire avec celle de Jean-Luc MELENCHON, que le PCF a soutenu à la Présidentielle (soutien des salariés face aux fermetures et rappel du rôle de cette production face aux vagues de froid actuellement)

Il souhaite l'existence d'un débat serein anticipant les mutations nécessaires, construit avec les salariés de l'énergie, et évaluant démocratiquement les choix à chaque étape.

Sortir du nucléaire

Nous arrivons au terme de la vie de nos centrales nucléaires. En dehors de l’insurmontable problème du legs aux générations futures de la gestion de déchets radioactifs d’une durée de vie de 200 000 ans – et de son coût -, de notre incapacité actuelle à gérer le démantèlement d’une centrale nucléaire, nous allons prolonger la durée de vie nos centrales de 10 ans renouvelables* à très grand frais** sans pouvoir garantir qu’il n’y aura pas de problème. Et alors que nous sortons d’une décennie de sous-investissements dans le parc par EdF.

Malgré les communications optimistes des acteurs de la filière, la situation actuelle est au plus bas. Les travailleurs sous-payés des entreprises sous-traitantes sont les premiers exposés*** : conditions de travail, rythme accéléré pour terminer le chantier au plus vite (période d’arrêt du réacteur hors hiver du fait de la demande pour le chauffage électrique), exposition à la radioactivité. Les questions de formations, de santé et de sécurité se posent. L’expertise des travailleurs du nucléaire d’EdF disparaît au fur et à mesure des départs à la retraite.

Les logiques financières actuellement à l’œuvre, qui prévalent au recours des sous-traitants, peuvent nous faire craindre que nous sommes entrés dans une période de grand rafistolage.

Nos propositions pour le climat

Si le climat était une banque, il y a longtemps qu’il serait sauvé !

Explication des conséquences du réchauffement. Tout mettre en œuvre pour contrer la dégradation.

A l’heure de la conférence mondiale sur le climat de Paris (COP 21), tout doit être fait pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et limiter le réchauffement global à moins de 2°C d’ici 2050.

Pourquoi 2°C ? Parce qu’au-delà de ce seuil, les conséquences pour les populations humaines, l’agriculture ou les écosystèmes naturels seront importantes. Les pays et les populations les plus pauvres en subiront directement les conséquences.

Les épisodes d’inondations, tempêtes, tornades risquent de se multiplier. Les répercussions sur l’agriculture seront telles qu’il sera difficile d’assumer l’alimentation de l’ensemble de la population mondiale.

Les impacts des changements climatiques pourront toucher notre santé, notre production agricole, nos zones côtières qui souffrent d’érosion, nos économies, etc.

Pour réduire les gaz à effets de serre nous devons réduire la consommation globale d’énergie, en changeant les systèmes d’approvisionnement et de production et en développant massivement les énergies renouvelables.

Nous devons revoir nos modes de vie et de productions sans que cela se fasse au détriment des plus pauvres !

Le réchauffement climatique est principalement causé à 50% par l’émission de CO2 et à 30% par le méthane. 40% des gaz à effets de serre émis restent dans l’atmosphère. 30% est absorbé par l’océan. 30% par la végétation.

dimanche 4 juin 2017

Nos réponses au questionnaire d'associations de solidarité

Act!onAid, CCFD Terre Solidaire, Oxfam, et le Secours Catholique nous ont interrogés à propos ne nos engagements sur certains sujets.

Vous trouverez ci-dessous les réponses apportées sur 15 sujets importants.

L’expertise des élus de la 4ème

Le député sortant de notre circonscription et son suppléant, qui fut également député à certains moments, ont déclaré à France 3 qu’eux-seuls connaissaient les dossiers et qu’ils avaient travaillé sur les gros dossiers économiques de chacune des communes, aucun autre candidat ne pouvant en dire autant…

Effectivement, au-delà de l’élaboration et du vote des lois, le député, de par son mandat, est un interlocuteur privilégié des citoyens, des associations, des Maires et des élus, des services de l’Etat, et il doit se préoccuper du développement économique, social et culturel de sa circonscription. Et il peut faire avancer des dossiers. C’est son travail.

Bien sûr, s’il cumule de nombreux mandats successifs, il peut avoir l’impression d’avoir été le seul à travailler sur ces aspects économiques depuis de longues années - un quart de siècle parfois par mandat -, et s’il cumule en plus d’autres mandats locaux (Maire, président de SIVOM, Vice-président de Métropole, etc…), il peut également avoir l’impression de rencontrer un nombre d’interlocuteurs réduits, surtout si ceux-ci cumulent également, et d’avoir le sentiment d’être d’autant plus seul à porter les gros dossiers économiques. Ce sentiment n’est-il pas tout simplement lié à cette concentration de pouvoirs, parfois en famille, dans la durée ?

Si l’on comprend bien les propos tenus, le Député sortant est le seul expert qualifié de sa circonscription. Le seul avec son suppléant d’alors, candidat maintenant. Mais pourquoi donc organiser des élections si les autres n’y connaissent rien ?

C’est pourtant le rôle des élections de favoriser une alternance politique. Bien entendu, il y aura une phase de prise en main pour le nouveau député. Mais pourquoi supposer par avance que celui-ci ne maîtrisera rien ?

Enfin, on aurait plutôt imaginé que le travail à faire en direction de tous les citoyens pour animer le débat démocratique local aurait pu avoir comme support ces gros dossiers économiques. De même, avec les conseils consultatifs par-ci ou par-là, à moins de croire qu’ils ne sont que coquilles vides.

Le fonctionnement de notre démocratie est décidément perfectible, nous aspirons à l’élaboration avec les citoyens d’une VIème République. Le travail de l’élu est essentiel pour permettre aux citoyens de s’approprier les problématiques locales et voter en connaissance de cause. L’expertise, elle, doit se construire collectivement.


Pierre-Yves Pira

samedi 3 juin 2017

Notre tract sur la sécurité

Bonjour,

Vous trouverez ci-dessous notre tract concernant la sécurité.


Les retraites à la mode Macron...

La revue "Plein temps" nous expose les projets d'Emmanuel MACRON pour les retraites. Voila aussi pourquoi des députés "l'Humain d'abord !" sont nécessaires à l'Assemblée Nationale.

Vous avez dit logement social ?


 Louer un logement décent au prix du marché est inaccessible aux plus modestes d’entre nous. Les bailleurs sociauxpermettent de répondre en partie à cette problématique tout en répondant à des critères de confort minimaux. La loi impose aux communes de construire des logements sociaux mais leur nombre est encore insuffisant. Cela peut s’explique par l’augmentation de la pauvreté : en effet, le nombre de logements sociaux n’en est que le reflet, mais pas seulement…

Face à la crise du logement, un minimum de solidarité devrait s’imposer. La Constitution garantit le droit au logementet celui-ci est un droit opposable depuis la loi Dalo de 2007. Or, 140 000 personnes sont à la rue, 1,8 millions sont en attente d’un logement social, 5 millions subissent des loyers excessifs dans le secteur privé… et on ne peut que constater le peu d’empressement de certaines communes à y répondre. Selon le dernier bilan publié par le Ministère du logement au printemps 2016 : 1218 des 1981 communes concernées ne respectaient par leurs obligations en la matière ! 6 des 10 villes concernées par la loi SRU dans notre circonscription. Vérifiez sur notre blog si la vôtre respecte la loi (source de 2015) : ici